Réserve naturelle ?

janvier 2015

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Environnement

Crédit photo : Manu Kodeck

Crédit photo : Manu Kodeck


Attardons-nous un peu à la réserve naturelle. D’abord, ne pas confondre parc naturel, zone de loisirs et réserve naturelle.

– Un parc naturel est « un territoire rural d’au moins 5.000 hectares d’un seul tenant, d’un haut intérêt biologique et géographique, soumis à des mesures destinées à en protéger le milieu, en harmonie avec les aspirations de la population et le développement économique et social du territoire concerné. » Le parc naturel met au centre de ses préoccupations la nature ET l’homme. Il intègre la nature et des réserves naturelles, mais aussi des routes, des villages et (petites) villes, des agriculteurs, des industries, etc… Exemple : la parc naturel des Collines.

– Une zone de loisirs est une zone ou la récréation et le tourisme sont prioritaires et la conservation de la nature accessoire. Exemple : le Bois des Rêves à Louvain-la-Neuve.

– Une réserve naturelle est soit laissée à elle-même, soit gérée suivant un plan de gestion. Son statut de protection est le plus strict existant et les interdictions sont nombreuses afin de ne pas déranger la faune et la flore. La circulation à pied y est étroitement réglementée. Les chemins publics restent accessibles. Exemples : les Hautes Fagnes ou le Zwin.
La réserve naturelle de Genappe appartenant à la Région wallonne est dite “domaniale”. Elle sera gérée par un comité de gestion composé notamment par des représentants de la Ville, des experts en conservation de la nature et des membres des associations environnementales locales. Le tout orchestré par le chef de cantonnement de la Division Nature et Forêt de la Région wallonne, basé à Nivelles.
Le maintien de différents niveaux d’eau dans les bassins est essentiel. L’urgence sera de remettre en état le réseau de gestion des eaux toujours en place et d’installer un système autonome de pompage des eaux de la Dyle en cas de sécheresse (petite éolienne ou pompe Marly par exemple).

Baliser des trajets piétonniers, voire cyclistes à partir du RAVeL, ainsi que des postes d’observation de l’avifaune et des aires de repos devrait se faire dans un second temps. Mettre l’accent sur la sensibilisation et l’information suivra “naturellement”. Pourquoi pas envisager à terme un petit centre d’accueil qui proposerait cartes, infos,…, au moins durant les week-ends ?

Michèle Fourny
Pour ENVIRONNEMENT-DYLE

http://www.environnement-dyle.be


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